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"J'ai connu les 2CV et les 4L…" : ce garage ne répare que les véhicules électriques
Au milieu des Zoé, C Zero ou autres Nissan Leaf d’un certain âge, Gaël Menager, 58 ans, fait le bilan. « J’ai connu les 2CV, les 4L avec des vis platinées, des bougies qu’il fallait changer régulièrement, des vidanges tous les 5000 kilomètres… et me voilà en fin de carrière où je travaille sur des électriques où il n’y a plus de bougies ni de vis platinées. Il n’y a que des grosses batteries maintenant ». Symbole d’un métier qui change, cet ancien garagiste à son compte pendant 22 ans, a délaissé sans regret le thermique pour l’électrique. Il officie désormais comme chef d’atelier chez Revolte, un « e-garage » multimarques qui ne répare que des véhicules électriques et hybrides. Inauguré à l’automne dernier à Carquefou (Loire-Atlantique), ce garage d’un genre nouveau, à l’accueil jeune et branché, a posé son slogan sur la façade : « Pour des voitures électriques qui durent 100 ans ». « La plupart des véhicules qui viennent chez nous aujourd’hui sont des véhicules hors-garantie », développe Rémy Lé, l’un des co-fondateurs de la start-up. « Une fois la garantie passée, les clients sont un peu perdus par rapport à l’offre de réparation qui est proposée actuellement. Généralement, les constructeurs ou les autres réparateurs proposent de changer l’entièreté de la pièce. Un client vient la plupart du temps pour un problème de chargeur ou de batterie et ils proposent de changer l’entièreté du chargeur ou l’entièreté de la batterie. Notre plus-value, c’est de changer le composant ou le sous-composant qui est défectueux ». Le but : faire durer les pièces, donc le véhicule, et faire baisser la facture. Avec des écarts parfois conséquents. « En réparation de batterie, on n’est pas toujours capables de tout faire, explique Alexis Marcadet, directeur marketing, mais on peut faire des devis entre 1000, 2000 et 3000 euros, au lieu de devis à cinq chiffres ». Dans sa tenue de sécurité réglementaire, Jérémy Noirot s’affaire justement sur une batterie. Lui aussi co-fondateur de « Revolte », il est l’un des « e-mecaniciens » qui possède l’habilitation obligatoire pour ouvrir les batteries et travailler sur les composants. « Il y a deux BMS (circuits électroniques) défectueux, on va démonter les deux modules concernés et remplacer la carte électronique dessus », diagnostique-t-il au milieu du « laboratoire » dédié à ces interventions. Son estimation donne le vertige. « Chez le constructeur, ils auraient proposé de changer la batterie. En coût TTC et avec l’installation, on est environ à 17 000 euros pour le client. Là, on devrait être à un peu moins de 2000 euros ». Aujourd’hui, la start-up compte une quinzaine d’employés. Et faute de filière toute tracée, elle a commencé à former en interne ses futurs « e-mecaniciens », des nouvelles recrues aux parcours divers en provenance majoritairement de l’électronique, de l’électrotechnique ou de la mécanique.



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